Le dilemme : faire plaisir avec son enfant avec le jeu qu’il nous demande depuis plusieurs semaines et le souhait de ne pas lui offrir l’addiction, la perversion…
Nous devons schizophrènes avec les jeux vidéo en tant que parent, LE garant des limites et d’une belle éducation, et LE parent aimant et qui veut faire plaisir : oui tu peux y jouer cela te fait plaisir mais si tu passes trop de temps je serai la première à râler, à trouver cela intolérable et j’aurai l’impression d’avoir échoué mon rôle éducatif.
Pour les scientifiques, voici des exemples de capacités que peuvent apporter les jeux vidéo à nos ados :
- Meilleure attention visuelle, l’ado entraîne sa concentration et sa capacité à contrôler ses émotions. Cela permet de développer ses capacités déductives et une prise de décision rapide. Encourage l’intuition et la démarche par tâtonnement (faire pour comprendre) ainsi que la capacité de déduction (comprendre pour faire, anticiper).
- Les jeux en réseau favorisent la socialisation, voire motive pour parler une langue étrangère.
- Développement de la réflexion stratégique en stimulant la concentration, le repérage dans l’espace et les déplacements dans le plan, le traitement de l’information, la prise de décision et la collaboration grâce aux chats simultanés.
- L’assiduité, la patience, accepter l’échec et persévérer.
- Favorise l’altruisme et la réciprocité sociale, cela est d’autant probant que les ados retrouvent leurs compagnons de jeu à l’extérieur (rencontres « en vrai »).
Ils dénoncent également le côté sombres des jeux vidéo comme :
- La violence et l’immortalité, d’où l’importance de ne pas sélectionner des jeux avec de la violence gratuite. Si l’ado passe trop d’heures devant des jeux violents, son comportement deviendra agressif et transgressif.
- La pauvreté intellectuelle de certains jeux. Certains jeux ne fonctionnent que sur le plaisir immédiat et la facilité (besoin limité de penser).
- L’isolement. Risque de manque de sommeil, d’absentéisme, d’échec scolaire, le retrait social voir la dépression. C’est le cas si le jeu vidéo est considéré comme un refuge pour éviter le monde.
Les rêvasseries permettent de réfléchir sur le monde, sa vie, de le réinventer et stimulent ainsi l’imagination. Les rêvasseries assistées par ordinateur dispensent de toute pensée.
C’est pourquoi il faut accompagner son ado dans sa pratique de jeu.
- En gardant un œil sur le choix des jeux. C’est important de prendre le temps de regarder les avis sur un jeu vidéo avant de l’acheter.
- Limiter le temps de jeu. Les jeux vidéo doivent rester un loisir parmi tant d’autres. Le cadre que vous mettez à votre ado doit rester pour garantir son rythme de sommeil, son apprentissage, son activité physique et sa vie sociale pour garantir un équilibre et son bon développement.

Arrêtons de nous flageller : oui c’est à cause de nous qu’il joue aux jeux vidéo, tout est une question de dose. Si l’ado apprécie de faire autre chose seul ou en famille, entre amis, tout va bien.
Enfin, n’hésitons pas à afficher dans notre foyer la citation suivante de Steve Jobs qui est applicable aux ados et aux adultes :
« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. »
Je reste à votre disposition pour toute question. Je suis à votre écoute. N’hésitez pas à partager cet article et d’y ajouter un commentaire.
Source : Les jeux Vidéos, une partie… de plaisir ? Magazine N°11 « Innovation en Éducation »